Comment tout a commencé

Mon tout premier appareil photo, un Eastman-Kodak Baby Brownie Special, avec une photo de mon grand-père maternel.

Tout a commencé avec ce Eastman-Kodak Baby Brownie Special que mon grand-père maternel, oui, c'est lui sur la photo, m'a donné quand j'avais six ans, peut-être parce que je lorgnais un peu beaucoup sur le Voigtländer Vitessa 500s de ma mère.

C'est ainsi que j'ai commencé à photographier tout ce qui m'entourait, sur des bobines de film 127, comme animé par une soif insatiable de documenter mon monde. Alors que je rêvais de devenir mécano quand je serais grand, la vie allait m'amener sur d'autres chemins pleins de surprises.

Mon deuxième appareil photo, un Carena FM 1950 SENSOR

Mon deuxième appareil photo, un Carena FM 1950 SENSOR, avec quelques exemples de photos faites quelques instants avant que l’appareil ne rende l’âme.

Lorsque j'ai eu 9 ans, j'ai reçu ce Carena FM, mon premier compact 24x36. Toujours aussi avide, je documentais les grands événements de ma vie, mes courses d'école, etc.
Quelques années plus tard, j'achetais mon premier Minolta, le Riva Zoom 115. Ce fut le début d'une longue histoire d'amour avec Minolta, qui m'accompagna lors du passage au numérique et sur mes premiers salons de l'auto à Genève, jusqu'au rachat par Sony, c'est là que j'achetai mon premier Nikon.

Entre temps, j'avais obtenu mon diplôme de commerce et je bossais huit heures par jour, assis derrière un bureau, avec pour seule consolation, la fiche de paie à la fin du mois, pendant dix ans.

En 2007, fatigué de la vie de bureau et de ses burn-outs et autres depressions, je décidais de tout plaquer pour enfin m'épanouir et vivre de ma passion.

Ce n'est pas tous les jours facile, mais quel bonheur d'exprimer sa créativité et aussi d'être seul maître à bord après Dieu.

Karim Mokdad

Mon parcours :

Je m'appelle Karim et je suis né en 1977 dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Grand Genève. J'ai attrapé le virus de la photographie à l'âge ou Mozart s'est mis au clavecin, lorsque mon grand-père maternel m'a donné son vieux Eastman Kodak Baby Brownie Special. Emporté par cette maladie incurable, j'ai englouti des kilomètres de pellicule au fil des années, tant et si bien qu'en 2007, j'en ai fait mon métier.. J'ai débuté dans la photographie de reportage, couvrant des événements tels que le Salon de l'Auto de Genève pendant 14 ans, ainsi que des festivals comme Polymanga et le Montreux Jazz Festival. En 2014, j'ai eu le privilège de photographier l'équipe olympique suisse à leur retour de Sotchi à Zurich.

En tant que photographe résident du Club La Suite à Moutier, j'ai immortalisé des célébrités telles qu'Anaïs Camizuli, Niia Hall et DJ Sash.

J'ai fatigué une bonne dizaine de boîtiers Nikon et deux Leica. Mes principaux gourous sont Henri Cartier-Bresson, Daido Moriyama et bien sûr Zalmaï, que j'ai rencontré personnellement lors d'un salon du livre à Genève et qui m'a fait promettre de ne jamais abandonner.

Je photographie avec tout ce qui me tombe dans les mains, compact, reflex, smartphone, argentique, numérique et même Polaroid ! Comme disait Karl Lagerfeld, je suis une improvisation totale.

Ma philosophie :

Je privilégie les environnements naturels aux studios traditionnels, offrant ainsi une expérience immersive et authentique. Pour moi, une séance photo réussie est aussi agréable qu'un moment passé entre amis.

Etant passionné de haute technologie, je travaille exclusivement avec un iPhone Pro, qui me donne la qualité d'image qu'aucun autre appareil photo ne m'a jamais donné, avec un haut rang dynamique, el famoso HDR.

Je développe mes images avec Apple Photos et je les retouche avec Pixelmator Pro et Luminar Neo, des logiciels de haute technologie, là aussi. J'utilise également NightCafe Studio pour créer des arrière-plans et des décors fantastiques grâce à l'intelligence artificielle.

Pour la réalisation de catalogues, je travaille avec mon fidèle graphiste et meilleur ami d'enfance David von Gunten.

Au plaisir de travailler ensemble !

https://www.kmphotos.ch
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