Wirestock, game over !

Un de mes best-sellers sur Wirestock.

J’arrête de collaborer avec Wirestock ! Pourquoi, me direz-vous, eh bien parce que je ne suis pas un pigeon !

En sept mois, je suis sensé avoir gagné 10,08$, alors que j’ai payé 95,94$ d’abonnement, oui, oui, pour accélérer le traitement de mes images, etc. La photo ci-dessus est un de mes best-sellers, vendue à 5 exemplaires pour un total inférieur à 1$. Cette expérience m’amène à constater que les banques d’images sont un des principaux facteurs de précarisation du métier de photographe, comme les agences de “photographie immobilière” sur lesquelles je pourrais aussi écrire tout un article, vu que j’ai travaillé pour Myphotoagency.

Wirestock donc, vous promet de gagner de l’argent avec vos photos, toutes vos photos. Ce qu’ils ne vous disent pas, c’est qu’ils ont des critères de sélection particulièrement flous et quand une de vos photos est refusée, vous ne savez pas pourquoi. Ils vous renvoient une notification plus générique qu’un médicament générique avec des allégations prétendant que la photo est floue ou mal cadrée ou qu’il y a des artefacts, etc. Si vous avez lu mon article précédent, vous avez certainement vu mes photos du Street Food Festival 2025. Sachez que toutes les photos de ce reportage ont été recalées pour les motifs fallacieux précités, alors que sur leur compte Instagram, Wirestock n’hésite pas à poster des photos qui ne sont pas exemptes de défauts.

Quand bien même vos photos seraient acceptées, il n’est même pas certain qu’elles se vendent, c’est une loterie. Quand bien même il existe une catégorie “Events” pour uploader des photos d’événements comme le Street Food Festival, Wirestock n’aime manifestement pas la photo de presse, ni la photo de rue.

D’un autre côté, Wirestock propose également des “mandats rémunérés” selon leurs termes. Là aussi, l’arnaque est simple, en gros, vous bossez une semaine de 40h pour le prix d’une heure.

Ajoutez à tout cela un “service client” déplorable, à la limite du mépris, et vous êtes servi. Quant aux 10,08$ dont je parlais plus haut, je peux m’asseoir dessus, car Wirestock ne verse l’argent qu’à partir de 30$. Fin de l’histoire. Voilà, vous êtes prévenus.

Karim Mokdad

Mon parcours :

Je m'appelle Karim et je suis né en 1977 dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Grand Genève. J'ai attrapé le virus de la photographie à l'âge ou Mozart s'est mis au clavecin, lorsque mon grand-père maternel m'a donné son vieux Eastman Kodak Baby Brownie Special. Emporté par cette maladie incurable, j'ai englouti des kilomètres de pellicule au fil des années, tant et si bien qu'en 2007, j'en ai fait mon métier.. J'ai débuté dans la photographie de reportage, couvrant des événements tels que le Salon de l'Auto de Genève pendant 14 ans, ainsi que des festivals comme Polymanga et le Montreux Jazz Festival. En 2014, j'ai eu le privilège de photographier l'équipe olympique suisse à leur retour de Sotchi à Zurich.

En tant que photographe résident du Club La Suite à Moutier, j'ai immortalisé des célébrités telles qu'Anaïs Camizuli, Niia Hall et DJ Sash.

J'ai fatigué une bonne dizaine de boîtiers Nikon et deux Leica. Mes principaux gourous sont Henri Cartier-Bresson, Daido Moriyama et bien sûr Zalmaï, que j'ai rencontré personnellement lors d'un salon du livre à Genève et qui m'a fait promettre de ne jamais abandonner.

Je photographie avec tout ce qui me tombe dans les mains, compact, reflex, smartphone, argentique, numérique et même Polaroid ! Comme disait Karl Lagerfeld, je suis une improvisation totale.

Ma philosophie :

Je privilégie les environnements naturels aux studios traditionnels, offrant ainsi une expérience immersive et authentique. Pour moi, une séance photo réussie est aussi agréable qu'un moment passé entre amis.

Etant passionné de haute technologie, je travaille exclusivement avec un iPhone Pro, qui me donne la qualité d'image qu'aucun autre appareil photo ne m'a jamais donné, avec un haut rang dynamique, el famoso HDR.

Je développe mes images avec Apple Photos et je les retouche avec Pixelmator Pro et Luminar Neo, des logiciels de haute technologie, là aussi. J'utilise également NightCafe Studio pour créer des arrière-plans et des décors fantastiques grâce à l'intelligence artificielle.

Pour la réalisation de catalogues, je travaille avec mon fidèle graphiste et meilleur ami d'enfance David von Gunten.

Au plaisir de travailler ensemble !

https://www.kmphotos.ch
Suivant
Suivant

Street Food Festival 2025